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Dès
notre arrivée en Grèce, nous avons retrouvé les plaisirs et les
inconvénients de l'Europe. Déjà tout est en Euro, du coup plus
besoin de faire du change et des calculs par contre, le budget n'est
plus le même : difficile de manger pour moins de 10€, les
autoroutes sont belles mais bien payantes et les visites ne sont pas
données non plus. A côté de ça, on a retrouvé la bonne cuisine
méditerranéenne : des gyros, des brochettes de viande
gigantesques, du tarama, des légumes et de la feta grillés dans
l'huile d'olive… Bref, plein de bonnes choses pour s'
« en-grècer ».
Un
bon gyros, un petit tour de la citadelle de Thessalonique, du tarama
plein le frigo et nous voila prêts
pour continuer notre traversée du pays. Le lendemain, c'est sous
soleil et via une jolie route toute enneigée que nous arrivons à
Kalambaka, où
se trouvent
les
célèbres
météores.
Avec ses monastères
perchés
en haut de falaises vertigineuses, le site est impressionnant et
splendide. Entre deux visites, on reprend des forces avec une
moussaka et un peu de fromage grillé.
Ben oui ça
creuse de monter les marches et ramper dans les caves :-)
L'avantage
des pays européens aussi, c'est que les distances à parcourir sont
beaucoup plus courtes. Du coup, le jour suivant, nous sommes déjà
au Canyon de Vikos, apparemment le plus profond d'Europe. On s'est
mis en tête
de traverser les 12 kms de gorges à vélo. Normalement ça
se fait a pied mais bon c'est plus fun en 2 roues, hein Cyril!
La descente dans le canyon n'est pas trop raide mais à cause des marches en pierre, j'suis pas souvent sur mon vélo. Ensuite dans le canyon, ça se complique... On a le choix entre le champ de cailloux dans le lit de la rivière ou le chemin en forêt parsemé d'éboulis ou de troncs :-) Au bout de 2h de poussage et portage de vélo, le sentier n'a pas l'air de s'améliorer, du coup, on abandonne sauf qu'il faut ressortir du canyon...par le haut! Eh bien sur, ça passe même pas en poussant. C'est donc le vélo sur le dos qu'on doit crapahuter pendant 1h (mes épaules s'en souviennent encore...) Et pour la récompense, quand on arrive en haut, le temps se couvre et ça caille grave. Résultat, on avale notre sandwich en grelottant et on rentre au camion au plus vite pour se mettre au chaud! 2H plus tard, le soleil brille à nouveau, on profite alors de l'éclaircie pour aller voir en Iveco la vue sur le canyon. Waouuu, c'est vraiment vertigineux (même pour Cyril habitué au Verdon) et ça donne presque envie de se mettre au base jump!
La descente dans le canyon n'est pas trop raide mais à cause des marches en pierre, j'suis pas souvent sur mon vélo. Ensuite dans le canyon, ça se complique... On a le choix entre le champ de cailloux dans le lit de la rivière ou le chemin en forêt parsemé d'éboulis ou de troncs :-) Au bout de 2h de poussage et portage de vélo, le sentier n'a pas l'air de s'améliorer, du coup, on abandonne sauf qu'il faut ressortir du canyon...par le haut! Eh bien sur, ça passe même pas en poussant. C'est donc le vélo sur le dos qu'on doit crapahuter pendant 1h (mes épaules s'en souviennent encore...) Et pour la récompense, quand on arrive en haut, le temps se couvre et ça caille grave. Résultat, on avale notre sandwich en grelottant et on rentre au camion au plus vite pour se mettre au chaud! 2H plus tard, le soleil brille à nouveau, on profite alors de l'éclaircie pour aller voir en Iveco la vue sur le canyon. Waouuu, c'est vraiment vertigineux (même pour Cyril habitué au Verdon) et ça donne presque envie de se mettre au base jump!
Pour se remettre de nos efforts, rien de tel qu'une douche chaude, des brochettes de viande gargantuesques et une bonne nuit de sommeil au bord du lac de Ioannina. On repart ensuite vers Igoumenista d'où nous devons prendre le bateau pour l'Italie. Un petit arrêt Grèce antique au site de Dodonis, une petite heure d'autoroute et nous voilà déjà aux portes de la méditerranée.
On
se présente au port pour tenter d'avancer notre réservation de ferry
et là, on comprend à nouveau que nous sommes bien en Europe puisque
nous apprenons que tous les ports de Grèce sont en gréve ...
En
attendant de savoir si notre bateau du lendemain est définitivement annulé ou pas, nous en profitons pour visiter la ville et nous
régaler encore d'un petit Gyros.
La
nouvelle tombe, la gréve est prolongée de trois jours, on saute dans
l'Iveco mode turbo pour tenter d'attraper un ferry le soir même à Durres en Albanie à 360km de là.
Entre
les capacités du camion et la douane à franchir, on n'y croit pas
vraiment mais finalement, grâce a une heure de décalage horaire qui
tombe bien, nous arrivons tip-top pour acheter notre billet et
sauter dans le bateau :-)
Il
est 22h, on ne prend même pas la peine de sortir du camion. C'est
donc dans la cale du ferry que nous dormons profondément jusqu’à notre arrivée a Bari en Italie pour notre dernière ligne droite !
Toutes les photos de la Grèce ici
A bientôt pour la fin de nos aventures...
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