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Après une petite journée passée à Khorog pour retrouver la civilisation mais aussi les spécialités culinaires locales comme les "samsas" (petits feuilletés fourrés à la viande trop bons quand ils sont tout chauds) ou le "plov" (le plat le plus courant en Asie centrale à base de riz et de mouton), nous voilà de retour sur la M41 en direction de Douchanbé, la capitale Tadjik.
Après une petite journée passée à Khorog pour retrouver la civilisation mais aussi les spécialités culinaires locales comme les "samsas" (petits feuilletés fourrés à la viande trop bons quand ils sont tout chauds) ou le "plov" (le plat le plus courant en Asie centrale à base de riz et de mouton), nous voilà de retour sur la M41 en direction de Douchanbé, la capitale Tadjik.
Après une
cinquantaine de kilomètres, nous quittons la M41 pour rejoindre la
vallée de Bartang, une autre vallée incroyable, toujours aussi
encaissée avec des parois bien verticales qui laissent mon Cyril
rêveur et ponctuée de plein de petits villages où chacun de nos arrêts
semblent être l’événement de la semaine : les enfants
accourent pour nous saluer, tous fiers de pouvoir dire « Hello »
ou « Byebye », les hommes viennent voir le camion et
tentent de discuter malgré nos 3 mots de russe, tous sont en tous
cas accueillants et souriants, allant même jusqu'à nous donner un
sac entier de noix (ce qui nous a valu d'y passer plus d'une heure et demi à casser des noix mais avec les jours qui raccourcissent, ça occupe les longs apéros!)
Dans la vallée de Bartang, certains de ces villages se trouvent même de l'autre côté de la rive et seul un pont branlant au dessus d'une rivière bouillonnante permet d'y accéder. Nous décidons donc de laisser le camion et d'aller explorer à pied un de ces petits villages, Jeisev, qui se trouve au fond d'une autre petite vallée annexe. Après la traversée de la rivière et 6km de marche sur un chemin rocailleux et sec, nous arrivons dans un petit oasis verdoyant où les vaches broutent tranquillement dans une rivière transparente qui me donnerait presque envie de m'y baigner si l'eau n'y était pas si fraîche.
Nous nous arrêtons
dans l'une de ces maisons pour demander s'il est possible de déjeuner
et presque sans un mot, on nous installe sur la « taptchan »
(une espèce de banquette lit) située dans le jardin et on nous amène du thé avec des
petits gâteaux. Une jeune américaine, Chloé, est déjà là (ben oui on est pas les seuls à suivre les plans du Lonely Planet) et on
discute donc de nos périples respectifs en attendant le plat de
nouilles que notre hôte s'est mis à préparer pour nous. Après ce déjeuner au soleil, nous
quittons ce petit havre de paix et repartons au camion avec Chloé
qu'on dépose sur la route principale.
Le lendemain, nous
reprenons la route pour parcourir les 520 km jusque Douchanbé. Avec une
moyenne de moins de 30km/h sur des pistes pas très roulantes et
parfois étroites, nous avons mis plus de 3 jours pour arriver à
destination...
Le bon côté c'est que ça nous a laissé le temps de profiter des paysages à couper le souffle : Après encore presque 200 km à longer la frontière afghane, nous avons quitté la vallée de la Panj pour rejoindre le col de Sagyrdasht à 3252 m à travers une route en lacets nous offrant de beaux panoramas sur les montagnes et les canyons creusés par les rivières. Pendant plus de 200 km, chaque virage offrait des paysages différents plus beaux les uns que les autres : des montagnes passant du rose à l'orangé, des falaises avec des plis montrant le travail des plaques ou encore des routes bordées d'arbres aux couleurs automnales. Bref, Cyril a du faire preuve de patience pour répondre à mes pulsions photographiques :-)
Aujourd'hui
dimanche, nous avons retrouvé l'asphalte (seulement 90 km avant
Dushanbé) et la civilisation avec ses paysages citadins, ses marchés
colorés au bord de la route mais aussi sa circulation pour ne pas
dire ses chauffards :-)
Nous voilà donc à
la capitale où nous n'allons pas chômer pour arriver à bout d'une
TO-DO-LIST longue comme le bras avec en priorité la remise en
état de l'Iveco (changer la pompe à eau, réparer l'amortisseur qui
est tombé en cours de route, réparer les radiateurs, etc. ) et la
demande d'un visa de transit pour la Russie pour le trajet retour.
Pendant
que Cyril est déjà parti faire le tour des garages, je m'occupe
donc du blog pour vous donner des nouvelles et je papote avec
Pauline, voyageuse - cycliste rencontrée à Osh que j'ai retrouvé ici, pour se raconter nos aventures et se programmer ensemble un petit trek dans les
Monts Fan pour les jours à venir. A suivre dans le prochain
épisode….
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