samedi 29 octobre 2016

Millionnaires à Samarcande...

Si le texte ne s'affiche pas dans l'email, allez voir l'article sur le blog: http://lesaventuresdecyriletarmony.blogspot.com/

Comme prévu, nous voilà donc en Ouzbékistan !



Mais notre arrivée dans le pays a mis un peu plus de temps qu'on pensait… 
Déjà, ça a été laborieux pour partir de Douchanbé entre un contretemps mécanique qui a valu 1/2 journée de plus au garage pour Cyril et l'Iveco, une belle file d'attente à l’ambassade russe et les bouchons de fin de journée pour sortir de la ville.
Du coup, on a retrouvé nos amis cyclos qui étaient partis quelques heures plus tôt à leur bivouac et le lendemain matin, j'ai pris mon vélo pour parcourir les 30km jusqu'à la frontière avec eux. C’était sympa de partager ce dernier moment avant de les quitter et ça m'a permise d'essayer de rouler avec un de leur vélo chargé avec 40kg (pas si facile mais ça avance quand même et ça m'a presque convaincu de tester le voyage à vélo…).
Je retrouve Cyril pour le passage de la frontière qu'on appréhende un peu car les douanes Ouzbek ont très mauvaise réputation entre une attente interminable, une fouille intensive et parfois même des sommes astronomiques à payer. Côté tadjik, ça commence mal car, soit disant, on a grillé le stop mais au final après milles excuses c'est rapide et sans problème. Côté ouzbek, ce n'est pas la même… Pour commencer, on poireaute presque 3h devant les grilles puis enfin, on nous fait entrer et là ça m'agace déjà : ils demandent 3$ pour passer dans un bac à eau censé décontaminer le camion, la blague :-) Ensuite, moi je dois descendre et passer par le côté piétons tandis que Cyril reste avec le véhicule pour la passage au scanner et la fouille. Moi en 15min c'était réglé vu que je n'avais rien à part un mini sac à main même si j'ai quand même eu le droit à la revue de toutes les photos de mon téléphone (ils vérifient qu'il n'y ait pas de pornographie ni de propagande religieuse). Par contre pour Cyril, ça a mis plus de 2h avec 3 douaniers qui ont tout fouillé dans l'Iveco y compris les ordinateurs, disques durs, etc. 

Au total, plus de 6h mais nous y voilà et nous roulons en direction de Samarcande ! La route assez habitée et inintéressante au début devient moins monotone le 2ème jour avec des paysages plus sauvages et désertiques avec même quelques sommets enneigés en toile de fond.




Jeudi, nous arrivons à Samarcande sous un grand ciel bleu pour découvrir le fameux Régistan et les autres joyaux de l'architecture Timouride. Direction d'abord le bazar pour changer de l'argent car ici tout se fait au marché noir avec un taux plus de 2 fois supérieur au taux officiel, sauf qu'avec 6500som pour 1$ et la plus grosse coupure étant de 5000som, soit à peine 80centimes, ça met du temps pour recompter tous les billets … 

Une fois millionnaires avec des liasses à ne plus savoir où mettre, nous déambulons à pied, puis à vélo, dans Samarcande à travers les différentes mosquées, madrasas et mausolées maus aussi les touristes (eh oui nous retrouvons les cars de touristes, ça fait drôle...). Pour clôturer cette belle journée, Cyril m'invite dans un bon restaurant pour fêter mon anniversaire en amoureux (un chouille en retard :-)) et à la vue du nombre de billets pour payer l'addition, on peut dire qu'il a cassé la tirelire!








Un dernier tour au bazar pour dévorer leurs pains « nan » tout chauds au petit déjeuner et acheter amandes (dont Cyril raffole), samsas, côte de bœuf (à moins de 4€/kg), et autres provisions et nous voilà de nouveau sur la route vers Boukhara, la ville sainte.




En route, nous décidons d'aller bivouaquer au lac Toudakoul, histoire de faire une halte « nature », mais ça sera un bel échec : le passage à niveau pour y accéder est fermé nous obligeant un détour de plus de 40km sur une route abominable entre les champs de coton avec des nids de poules (enfin plutôt d'autruche) tous les 50m, du coup, on arrive de nuit et pour finir l'accès au lac est barré et on bivouac devant un espèce de camp militaire  où des gars tout bourrés viennent essayer de pratiquer leur anglais avec nous :-( 
Aujourd'hui, samedi, il fait tout gris (décidément...) mais on arrive quand même à rejoindre le bord du lac qui, en fait, se retire comme la mer d'Aral et on se rattrape avec un pique-nique de luxe composé de notre belle côte de bœuf grillée et de patates sautées. Miammm...


Après ce festin, nous avons repris la route pour Boukhara et nous voilà dans la ville sainte à partager notre soirée avec des voyageurs brésiliens super sympas (http://www.mundoporterra.com.br).
Mais on vous racontera tout ça dans le prochain épisode.

Et voici les premières photos de l'Ouzbekistan ici.

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